Histoire

Histoire

Au cours de l’après-midi du 8 octobre 1908, Mary Agnes Snively discutait avec une collègue de la difficulté que posait la création d’un nouvel organisme national. Elle a encouragé son amie en lui disant : « Il ne faut pas oublier que nous créons l’histoire ». Par la suite, des représentantes de 16 associations d’infirmières se réunissent à Ottawa pour fonder l’Association canadienne nationale des infirmières diplômées (ACNID). En 1911, l’ACNID compte 28 membres affiliés, y compris des associations d’infirmières diplômées des écoles d’infirmières ainsi que des groupes locaux et régionaux d’infirmières. En 1924, les neuf provinces ont une association provinciale d’infirmières membre de l’ACNID, qui devient alors l’Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC).

Cent ans plus tard, nous avons eu l’occasion de discuter avec des collègues et des infirmières et infirmiers de toutes les régions du Canada, le 12 octobre 2008, des défis qui se posent toujours et des orientations futures de l’AIIC. Au lieu de rencontrer une poignée de collègues en personne, nous avons toutefois pu échanger électroniquement avec des milliers d’infirmières et infirmiers d’un bout à l’autre du Canada en ce jour historique : c’était notre premier balado national. Une fois de plus, l’AIIC « écrivait une page de l’histoire ». 


L’engagement de l’AIIC pour préserver notre histoire :

  • L’Association des infirmières et infirmiers du Canada : cent ans de services constitue le premier effort déployé pour établir la chronologie rigoureuse de l’histoire et des réalisations de l’AIIC depuis sa création en 1908. Le corps du texte s’appuie sur une vaste collection de documents où sont consignés l’histoire de l’AIIC et d’autres événements infirmiers, sanitaires et sociétaux importants survenus dans le monde de l’AIIC. Note : L’AIIC a été fondée le 8 octobre 1908. La date mentionnée dans cette publication est erronée.
  • L’AIIC a rédigé son histoire organisationnelle pour la première fois en 1968, dans un ouvrage intitulé Présence… [PDF, 21,3 Mo] Depuis, elle a documenté les jalons clés de l’organisme en publiant La septième décennie 1969-1980 [PDF, 7,9 Mo], La huitième décennie 1981-1989 [PDF, 265,2 Ko] et Une voix plus forte – La neuvième décennie de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada [PDF, 3,7 Mo], qui traite des années 1990 à 1999.
  • La dixième décennie : À l’aube d’un nouveau siècle présente les points saillants du leadership de l’AIIC et de ses réalisations au cours de la décennie de 2000 à 2009. Il établit les thèmes principaux du travail de l’AIIC, ses réussites, des domaines de croissance, des défis et des messages clés à faire passer dans le prochain chapitre de l’évolution de l’AIIC.
  • En 2000, l’AIIC a signé une entente historique avec le Musée canadien des civilisations, le Musée canadien de la guerre et les Archives nationales du Canada afin d’établir une collection historique nationale des soins infirmiers. Des documents gardés à l’origine au siège social de l’AIIC constituent le cœur de la collection, une riche source d’informations sur l’histoire de la profession infirmière au Canada.
  • En 2008, l’AIIC a célébré cent ans de leadership. De nombreuses activités ont eu lieu au cours de l’année centenaire de l’AIIC pour souligner comment l’organisation est devenue la voix nationale des infirmières et infirmiers autorisés du Canada.
  • L'AIIC continue de favoriser la préservation et l'interprétation de l'histoire des soins infirmiers en soutenant le Museum of Health Care de Kingston, situé dans le lieu historique national du Canada de l'Édifice-Ann Baillie qui commémore l'histoire des soins infirmiers au Canada. Le musée souhaite offrir aux visiteurs l'expérience des personnes qui nous ont précédées et présenter le contexte et la vision actuelle des enjeux d'aujourd'hui en soins infirmiers, en santé et dans d'autres domaines des soins de santé.
  • En 2018, l’AIIC a souligné son 110e anniversaire à son assemblée annuelle et à son congrès biennal. Ce rassemblement s’est avéré historique, puisque les membres ont voté en faveur de l’expansion des catégories de membres de l’AIIC pour inclure les infirmières et infirmiers auxiliaires autorisés et les infirmières et infirmiers psychiatriques autorisés.

L’AIIC est heureuse d’annoncer la vente de sa propriété du 50, The Driveway, Ottawa, aux entreprises Main and Main Developments et Westdale Properties. Depuis sa décision de vendre l’édifice en 2020, l’AIIC a procédé à une modification du règlement de zonage auprès de la Ville d’Ottawa qui comprenait des plans afin de préserver certaines parties du bâtiment pour l’avenir. Cela garantira la reconnaissance de l’histoire de l’AIIC dans le quartier.

Le siège social de l'AIIC demeurera à Ottawa et l'association sera exploitée virtuellement à l’aide de salles de réunion temporaires pour les rencontres en personne, au besoin. L’approche à long terme, qui tiendra compte des besoins de l’AIIC et de la répartition géographique de ses employés, sera évaluée au cours des mois à venir. Son objectif consiste à optimiser l’efficacité du milieu de travail pour ses employés et à offrir les meilleurs services à ses membres.

Les armoiries

Les emblèmes héraldiques comprennent les armoiries, un insigne et un drapeau.

Coat of Arms logo

Les armoiries et le drapeau

Les armes : Au-dessus de la lampe, symbole le plus courant de la profession infirmière depuis le service de Florence Nightingale en Crimée, trois triangles symbolisent les trois communautés fondatrices que sont les Premières nations et les Inuits, les francophones et les anglophones. L’or représente la générosité et la durée dans le temps, tandis que le rouge représente la grandeur d’âme, la force, la magnanimité et la vie.

Le cimier : Le lion souligne le rôle de l’AIIC qui se porte à la défense de la profession et des principes de la Loi canadienne sur la santé. Le parchemin évoque la loi elle-même et, en général, le rôle de représentation de l’association

bottom of coat of arms logoLa devise : La devise latine, signifiant “Savoir, sagesse, humanité”, reflète les valeurs et les vertus que ne cessent de prôner l’AIIC et ses membres.

Les supports : Les cerfs blancs (harts en anglais), dont l’aisance et la rapidité représentent deux qualités propres au travail des infirmières et des infirmiers, évoquent aussi le cœur blanc (heart en anglais) que le Conseil international des infirmières a adopté comme emblème de la profession. Supportant l’écu de chaque côté, les cerfs symbolisent le soutien que les infirmières et les infirmiers apportent à l’AIIC. La couleur noire de leurs bois rappelle les bandes des coiffes des infirmières. Sur les colliers, les diamants symbolisent les cinq domaines des soins infirmiers, alors que les bandes ondulées sont un rappel des écharpes portées par les membres des Premières nations. Le médaillon est une nouveauté en héraldique canadienne, qui est propre aux entités constituées en personne morale dont Sa Majesté la Reine est la présidente d’honneur. La terrasse de feuilles d’érable – une pour chaque province ou territoire – symbolise les communautés qui, dans tout le Canada, bénéficient des services des infirmières et des infirmiers; elle représente aussi la vie nouvelle, un départ à neuf et de nouvelles connaissances, aussi bien pour les patients que pour le personnel infirmier. 

The badge in Coat of Arms logo

L’insigne

Les couleurs nationales, soit le rouge et le blanc, ont été utilisées pour l’insigne. Les trois flammes expriment la nature tripartite de la profession : l’union de l’intelligence (connaissances), du cœur (compassion et humanisme) et des mains (compétences physiques pour le travail et le toucher).