https://www.cna-aiic.ca/en/blogs/cn-content/2021/06/23/the-nurses-of-canada-urge-immediate-action-to-redr
23 juin 2021 — À la suite de la découverte du lieu de sépulture d’enfants autochtones à Kamloops et des conclusions de l’enquête portant sur le décès de Joyce Echaquan à Joliette, au Québec, l’Association des infirmières et infirmiers du Canada (AIIC) exhorte la prise de mesures immédiates de la part de tous les ordres de gouvernement canadiens. Après la célébration de la Journée nationale des peuples autochtones au Canada, le conseil d’administration de l’AIIC a fait parvenir une lettre [PDF, 363,1 Ko] à tous les représentants fédéraux, provinciaux et territoriaux élus du Canada pour leur demander de financer et de fournir immédiatement les services prioritaires nécessaires en vue de réparer les séquelles des pensionnats et de lutter contre le racisme à l’égard des Autochtones.
« La convergence de ces deux tragédies est emblématique de la réalité selon laquelle des injustices historiques accablantes sont encore très présentes aujourd’hui. Les peuples autochtones et non autochtones en ont assez. Il faut s’attaquer aux politiques racistes de longue date de manière très urgente, et les infirmières et infirmiers prévoient réclamer davantage de mesures significatives à cette fin », a mentionné Tim Guest, le président de l’AIIC.
Pour remédier aux disparités actuelles touchant les peuples autochtones du Canada, le conseil d’administration de l’AIIC réclame des mesures urgentes dans les trois domaines prioritaires suivants :
- Eau potable
- Meilleure santé, soins plus sécuritaires
- Protéger, respecter et enrichir la vie des enfants
« Nous sommes conscients que le Canada demeure en situation de pandémie et que le gouvernement a de nombreuses priorités politiques concurrentes. Cependant, les mesures que nous énonçons dans la présente lettre visent des enjeux remontant à des décennies qui exercent toujours une influence dévastatrice sur la santé et les services sociaux, lesquels mettent à l’épreuve les nombreuses forces des peuples autochtones. Il n’y a pas de temps à perdre; il faut adopter des mesures sans tarder », a indiqué M. Guest.
L’AIIC promet de travailler avec les gouvernements, les autorités sanitaires, les employeurs ainsi que les organisations, les écoles et les syndicats en soins infirmiers pour mobiliser le personnel infirmier à l’appui de ces efforts. Mais, ce sont les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux qui ont la portée, les ressources et l’autorité appropriées pour apporter un réel changement.
Contexte :
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